École de la relève syndicale de la CSN

L’école de la relève syndicale : des souvenirs pour la vie!
Témoignage de Gustavo (travailleur à l’entretien ménagé au CIUSSS du NÎM)

Quand j’ai vu la publication sur l’école de la relève syndicale sur le site web de la CSN, je savais que je devrais m’y inscrire tout de suite! D’abord, comme je suis un nouveau travailleur syndiqué, je désirais améliorer mes connaissances, car je sais qu’il est essentiel que l’on s’implique dans notre syndicat. Effectivement, c’est en s’impliquant qu’on va réussir à améliorer nos conditions de travail. Alors, il est très important de se tenir au courant des activités et des travaux que les différentes composantes syndicales sont en train d’accomplir.

La Confédération des Syndicats Nationaux (CSN) possède un bagage historique, des luttes immenses qui font partie de l’histoire des travailleuses et travailleurs au Québec. Par conséquent, il faut que nous comprenions la structure et la dynamique de notre syndicat, de notre fédération ainsi que de la confédération, et ce, afin de nous impliquer et de nous approprier nos luttes pour l’amélioration de nos conditions de travail et de vie.

Dès notre arrivé à l’école de la relève syndicale, nous avons été bien accueillis par les membres du comité national des jeunes, par la 3e vice-présidente de la CSN, Katia Lelièvre ainsi que par la conseillère politique de l’Auberge de la Jouvence, Mireille Bénard. À noter que l’Auberge, où nous sommes hébergé.es, est aussi syndiquée et affiliée avec la CSN. Elle se trouve dans le magnifique parc National du Mont-Orford.

Durant cette expérience hors du commun, nous nous sommes familiarisé.es aux diverses pratiques syndicales, à l’histoire et aux structures de la CSN, ainsi qu’aux enjeux du syndicalisme. D’ailleurs, l’actualité politique et syndicale est également analysée et commentée tout au long de la formation.

Nous avons également eu l’occasion exceptionnelle de rencontrer des personnes qui travaillent dans des domaines et des secteurs d’activités différents du nôtre. Des discussions qui nous ont permis d’apprendre les uns des autres dans un contexte où la seule chose qui nous reliait au départ était notre affiliation à la CSN… Tous ces échanges ont beaucoup enrichi notre compréhension sur les notions des conditions de travail, des défis dans les autres secteurs et l’importance de développer des liens de solidarité.

À noter que pendant la formation, nous avons eu comme invité la présidente Caroline Senneville, le 2e vice-président, David Bergeron-Cyr, ainsi que l’ex-secrétaire général de la CSN, Jean Lortie.

Les sessions et formations de l’école [Gustavo Monteiro]

Les jours se suivent, mais ne se ressemblent pas à l’école de la relève syndicale! Lors de notre première journée, nous avons débuté avec une présentation effectuée par le comité national de jeunes de la CSN sur le rôle des jeunes dans nos syndicats. Ensuite, la deuxième journée, nous avons parlé des structures de la CSN, notamment celles des fédérations, des conseils centraux et des syndicats locaux. Des informations utiles pour que nous sachions correctement le fonctionnement des différentes instances et la manière dont on s’organise collectivement.

Un moment très intéressant était quand Jean Lortie, ex-secrétaire général de la CSN, nous a raconté toute l’histoire, l’influence et la participation de la CSN dans la vie des travailleuses et travailleurs du Québec. Les participantes et participants, moi y compris, avons été étonnés d’entendre divers exemples des mobilisations et luttes menées par le mouvement ouvrier.

Une journée de travail sur la convention collective nationale et locale a eu lieu. Cette session était très pertinente, car les conventions collectives nous informent de nos droits au travail. Lors de cet atelier, nous avons eu l’occasion de travailler en équipe avec des personnes de différents secteurs et d’ainsi discuter des différences et des particularités de nos conventions collectives. Ces comparaisons ont permis d’ouvrir nos perspectives sur ce qui pourrait faire partie d’un contrat de travail.

Vers la fin du séjour, nous avons écouté un témoignage super inspirant sur le travail acharné d’organisation d’un syndicat. Il s’agissait de la première clinique vétérinaire syndiquée au Québec, le STT du Groupe Vétéri-Médic-CSN, Centre Vétérinaire Rive-Sud. En effet, les membres de ce syndicat nous ont raconté comment elles ont dû travailler fort pour s’organiser, et ce, malgré les menaces de leur employeur, parce que oui, encore en 2021, certains employeurs tentent de déconstruire par diverses tactiques les efforts d’organisations des travailleuses et travailleurs.

Pour conclure notre séjour, nous avons peaufiné nos connaissances sur les règles de procédures et sur la manière de gérer une assemblée générale.

Un syndicat fort est un syndicat qui possède une militance bien formée

Enfin, ce que j’ai retenu de cette belle expérience est sans aucun doute que l’implication et la formation des membres d’un syndicat sont essentielles pour qu’ensemble nous pussions être forts, mobilisés et capables de répondre aux défis auxquels nous faisons face.

Bref, à la suite de mon expérience à l’école de la relève syndicale, je recommande fortement que nous nous organisions pour y envoyer des membres de notre syndicat à chacune des cohortes.

En terminant, je voudrais remercier notre syndicat de m’avoir assisté dans les démarches nécessaires pour me permettre de participer à cette merveilleuse expérience.

Gustavo Monteiro, fièrement membre du STT CIUSSS du NÎM-CSN